Qu’est-ce qu’une charpente et pourquoi elle doit être traitée ?
La charpente, composée de fermes et de poutres en bois, maintient le toit et lui assure sa forme. Elle porte la toiture et équilibre la répartition des charges sur les murs. Comme elle est souvent en bois, la charpente reste fragile à l’humidité et aux parasites.
La mérule et d’autres champignons lignivores prolifèrent avec l’humidité, qui favorise la venue de insectes xylophages. Petite vrillette, grosse vrillette, capricorne, Lyctus et Hespérophane perforent le bois, ouvrent des galeries et affaiblissent la solidité de la charpente.
Taches, moisissures blanches, bois qui s’effrite ou se déforme, et petits trous accompagnés de sciure font partie des premiers signes à surveiller. Quand l’infestation est sévère, le bois s’effrite et des filaments blanchâtres ou bruns se apparaissent, signe de la présence de mycélium.
Un traitement sans délai est requis pour limiter les risques pour l’immeuble et ses occupants.
Quelles sont les causes de dégradation de la charpente ?
La charpente peut se fragiliser sous l’effet de l’humidité, des champignons et des insectes xylophages, ce qui complique son traitement. C’est pour cette raison qu’il est essentiel, avant toute intervention, de identifier les éléments qui provoquent sa détérioration, tels que :
- Le manque de ventilation : il faut s’assurer que la charpente soit correctement ventilée. Les chatières sont cruciales, puisqu’elles garantissent une bonne aération.
- Assurez-vous qu’aucune eau ne s’infiltre au niveau des ardoises ou des solins d’étanchéité pour éviter que la toiture ou la charpente ne se détériore.
- Il est essentiel de prévoir un traitement préventif, car une infestation peut survenir à cause de charpentes voisines ou de meubles anciens infectés.
Quels sont les risques d’une charpente non traitée ?
Une charpente affaiblie, si elle n’est pas traitée immédiatement, peut compromettre la solidité du bâtiment, la sécurité des habitants et augmenter les coûts de réparation.
Risque pour le bâtiment :
- Infestation par des insectes xylophages, petite et grosse vrillette, capricorne des maisons, Lyctus, Hespérophane.
- Les champignons lignivores tels que la mérule ou le coniophore des caves, ainsi que d’autres champignons lignicoles, peuvent se développer.
- Une altération de la charpente peut provoquer fissures, déformations et perte de solidité structurelle.
- L’impact sur l’isolation thermique du bâtiment peut également être significatif.
Risque pour la santé et la sécurité des occupants :
Apparition de fungi pouvant affecter la santé respiratoire des personnes allergiques.
Risques financiers et réglementaires :
Les réparations et remplacements des éléments endommagés peuvent être très coûteux.
Diminution de la valeur foncière du bâtiment.
Nos traitements
Chez BZH Qualité, nous appliquons un protocole expert en trois étapes clés : diagnostic, préparation, traitement.
Toutes nos interventions sont adaptées selon chaque situation :
Étape 1 : Sondage, Bûchage et dépoussiérage
Avant toute application de produit, les bois sont minutieusement préparés.
Un sondage est effectué à l’aide d’une hachette ou d’un scraper pour repérer les zones affaiblies.
Le bûchage permet ensuite d’éliminer les parties attaquées et d’atteindre le bois sain.
La charpente est enfin brossée, une étape essentielle pour assurer la pénétration du traitement en profondeur.
Étape 2 : Traitement par injection et pulvérisation
La mise en place d’orifices peut être effectuée sur l’ensemble de la charpente, mais elle n’est pas toujours indispensable.
Un produit biocide est ensuite injecté à l’aide d’une injecteur via les injecteurs, puis pulvérisé sur l’ensemble de la charpente pour assurer une protection complète.
Dans certains cas, un gel à haute pénétration peut également être appliqué pour renforcer l’efficacité du traitement.
Étape 3 : Séchage
Le produit nécessite un temps de séchage variable selon ses caractéristiques et les conditions ambiantes.
Attendre ce délai avant d’appliquer une couche finale ou de réintégrer les lieux assure un résultat optimal et garantit l’intervention.
En général 48h après le traitement comme délai minimum.
Étape 4 : Suivi et contrôle
Les traitements sont immédiatement efficaces et garantis au moins 10 ans, rendant tout contrôle supplémentaire inutile, hormis une vérification visuelle régulière.
Prix moyen d’un traitement de charpente à Côtes d'Armor
Le coût pour traiter une charpente varie selon différents critères, dont :
- Surface couverte,
- Type de intervention,
- État de la structure,
- Accessibilité et configuration du chantier,
- Zone locale.
Pour avoir une idée du prix du traitement de charpente, voici une estimation selon les travaux effectués.
| Type de traitement | Tarif moyen (€/m²) |
|---|---|
| Pulvérisation (préventif) | 15–30 €/m² |
| Injection sous pression (curatif) | 25–45 €/m² |
| Remplacement de pièces de charpente | 200 –3000 € |
Ces coûts sont communiqués uniquement à titre non contractuel.
Seul un examen approfondi sur place permet de chiffrer avec précision le projet.
Chez BZH Qualité, les devis sont réalisés individuellement selon l’état du bois et la surface à traiter.
BZH Qualité, votre expert en traitement de charpente à Côtes d'Armor
Depuis sa création en 2017 à Quimper par des professionnels du bâtiment cumulant 15 ans d’expérience, BZH Qualité s’affirme comme la référence pour le traitement et la protection des charpentes.
Expérience locale
Nos artisans locaux prennent en considération les contraintes climatiques et architecturales spécifiques à la région afin d’assurer des interventions performantes et durables.
Certifications et engagements
- RGE Qualibat atteste notre maîtrise de la rénovation énergétique et donne accès à des aides financières.
- CTB A+ : cette certification FCBA met en avant notre compétence dans les méthodes de protection du bois.
- Chaque traitement de charpente bénéficie de produits CTBP+ préparés et contrôlés, offrant une protection efficace contre les insectes xylophages et mérule.
Développement régional
BZH Qualité, installée à Quimper, poursuit son expansion en Bretagne avec l’ouverture d’agences à Lannion et Lorient.
BZH Qualité étend son réseau pour mieux répondre à vos besoins avec des interventions rapides et un accompagnement adapté.
À Côtes d’Armor et alentours, nos experts vous proposent un diagnostic gratuit et un devis personnalisé, détaillé et sans engagement.
FAQ
Peut-on traiter sa charpente soi-même ?
En prévention, un traitement par application d’insecticide/fongicide sur les poutres saines peut être réalisé par vos soins. Le traitement curatif des infestations est complexe et doit être réalisé avec précision. En cas d’infestation prononcée, il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel comme BZH Qualité.
Quand faut-il traiter sa charpente ?
Le bois doit être soigné en prévention environ tous les 10 ans. Surtout, lorsqu’un parasite est repéré, un traitement curatif doit être réalisé immédiatement.
Quelle est la différence entre un traitement curatif et préventif ?
On réalise le traitement préventif sur le bois intact. Le traitement curatif est appliqué sur une charpente touchée par les insectes xylophages.
Faut-il traiter la charpente avant d’isoler les combles ?
Oui. Le traitement de la charpente doit venir avant l’isolation. Poser l’isolation sur une charpente non traitée est dangereux, car traiter ensuite le bois nécessiterait de retirer l’isolant.
Quels produits sont utilisés pour le traitement ?
Les experts en traitement de charpente appliquent des produits certifiés CTB-P+ pour une efficacité prolongée. Ce sont des produits efficaces, soumis à normes et non accessibles aux particuliers. Ces produits pénètrent le bois pour éliminer les larves des insectes.
Le traitement est-il couvert par l’assurance habitation ?
L’assurance habitation standard ne inclut pas le traitement de charpente, car il s’agit d’une opération d’entretien préventif pour lutter contre les parasites et l’usure, plutôt que d’une réparation d’urgence.
Toutefois, en cas de dommages imprévus couverts par le contrat, certaines garanties ou extensions peuvent parfois couvrir partiellement ou totalement le coût du traitement.